C’est seulement maintenant que l’heure sanguine abdique
entraînant sous sa jupe humide l’odeur lourde
des menthes écrasées d’insectes
que le vent sournois balayait encore tout à l’heure
et la terre qui s’était rêvée sable redevient terre
pour le marcheur emprunté rêvant de garrigues
sous les sarcasmes de la pierre froide statue
chimère de son invariable désir de s’ancrer là
C’est dans un fracas de mots perdus
que l’heure sanguine se disloque
étalant un baume de silence inquiétant
sur les morsures du sel et du vent
promesse rauque d’un lendemain de chaleur
où la vipère attend
B.A
De sécheresse de coeurs hostiles les pierres debout n’ont pu avoir cette larme qui aurait éteint les incendies
Les odeurs des corps calcinés restent aux fontaines
l’heure sanguine a abdiqué
Par l’oiseau des Cévennes protestant un carré de bleu a osé
passer sous la jupe humide pour tirer hors la lourdeur de l’odeur
et la nouer à la corde du cerf-volant novateur
On n’efface pas le crime
on ne peut que ramasser pierre à pierre ce qui fera espaliers
pour remettre à l’eau sa rizière, comme si d’un delta transplanté on donnait des oiseaux blancs d’un Mékong à semer sur l’aride
histoire de dénouer le sale noeud vipérin…
N-L
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Je te vois dans mes Corbières depuis un moment….
Troublant…
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Je bute le caillou et l’herse
en pont-levis…
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Je vois…
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C’est bien, t’as le bon oeil…
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https://lireditelle.wordpress.com/2017/07/24/billet-des-corbieres-numero-2-sous-le-ciel-recueil-de-poemes-par-flore-iborra/
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Le bon pied et quant au coeur…on n’en a jamais vu des comme ça…
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