Ils ont un visage de matin
qui accorderait un peu contraint
un assentiment tremblant à l’horizon
déshabillé.
Et toujours le contour incertain
comme égaré un temps dans l’intervalle
du voyage intime et de l’universalité.
Présences sans tain et infirmes
bientôt cahotées entre
le perdu et le promis
le fauteuil et la vitre du train.
Sous les sombres bonnets en laine
de nuit
défilent les parcelles de blé et de lin
vertige à la rétine éprouvée
qui croit voir
et ne se sait pas regardée.
Barbara Auzou.
🙂
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