Nous allions ensemble dans les bifurcations saisonnières qui se croisent
s’étreignent à peine au passage des angles de l’hiver
pour s’enlacer pleinement au rond-point du printemps;
sur des chemins, nous le savions, qui n’arrivent pas,
de connivence, garants d’un secret qui ne s’ébruite pas
tellement sages d’ignorance.
Parfois, au cours de la traversée, j’ai cru vous devancer
Alors que c’était encore moi qui vous suivais…
Barbara Auzou.
Bon jour,
La ligne d’horizon a les mêmes yeux qu’hier; main dans la main, les chemins se croisent de jambages en jambages du temps; les sourires entendus s’écoutent avec cette innocence de l’un l’autre du présent indissociable du lien pourtant un jour suspendu.
Max-Louis
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Chemins en ponts suspendus…
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Poser le pied … et faire chemin.
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Excellent. The photo is equally compelling. The end of the poem is also wonderful. Still following
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(pour « illustrer » ma rencontre par les mots, avant qu’elle ne devienne réelle, avec Susanne )…
———
Il ne nous est jamais venu à l’idée,
que l’un pouvait devancer l’autre,
en équilibre instable
sur les angles de l’hiver.
Là où se croisent les mots,
nous avons tenté la traversée,
en suivant la trace
de nos pas dans la neige,
exactement au même endroit,
en tout cas, là où les phrases
se superposent,
jusqu’au rond-point du printemps.
Nous nous sommes fait écho,
en mêlant nos chemins,
partageant notre connivence,
sans même en avoir conscience,
comme nous avons partagé
notre présent ,
nos paysages lointains,
qui nous sont devenus familiers.
R
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Superbe..
Merci beaucoup
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