Voici ma troisième collaboration avec Niala-Loisobleu.
D’après le tableau : Le Tremplin.
La Vie, l’Amour 7 – 2018 – Niala – Acrylique s/carton-bois 50×70, encadré s/verre
Aux rideaux d’un rêve roux, le souffleur à la fosse arraché n’a plus assez de mots pour compter ce qui s’ajoute ou se soustrait à la rétine déroutée.
C’est l’heure sanguine en ventre d’agrumes.
À peine l’étreinte d’une amertume , le temps de voir au vent se déployer une guirlande d’enfants sans âge, aux genoux et à tous les étages.
Et l’on se demande encore si l’on a assez bercé le père tombé à la terrasse d’un café.
Au caniveau, le sac de jouets crève au soleil d’un tendre assemblage.
Peut-être qu’au dernier acte et au leurre des pâturages, d’autres enfants auraient connu la grâce d’avoir désappris à l’âge tendre ce que les murs de l’école avaient ravi
pour mieux le rendre un beau matin couleur d’oranges
au souffleur en pleurs
sous le strapontin.
Barbara Auzou.
Dedans je ne puis que rester hors
de tout commentaire
j’aime particulièrement cette peinture de mots Barbara
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Merci N-L.
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Pingback: Le Tremplin. — Lire dit-elle – Niala-Loisobleu
Du strat Pantin
monte l’immortel amour
« heurs sanguines ventre d’agrumes »
accolés…
N-L
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C’est ça le miracle de l’interprétation personnelle d’un tableau : on franchit le cadre (ici le verre qui n’est pas un miroir), on s’y fond, on s’y confond, Barbara offre ses mots à Loisobleu, qui les reconnait immédiatement (avec émotion et gratitude… et c’est ça le miracle des affinités électives… Duo remarquable !
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Merci Doux poison…
Je suis émue…Nous formons, c’est vrai, un ENSEMBLE.
Merci.
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