À la note des jours trop étroits
sur lesquels il pleut longuement
je violoncelle sous l’oeil éberlué
d’une hirondelle frileuse
à offrir son printemps
au triangle inquiet de la terre
qui l’attend et qui chancelle.
Tandis que je racine en doigts noueux
les cordes confuses du temps
l’énergie crépue de la lumière
s’invite en agitant ses grelots agilement
et prend la place restée vide pour le concert.
Barbara Auzou.
Marveille
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Grazié Bella Paola….
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Quelle belle façon ont vos mots !
Ils ouvrent ces jours par trop étroits…
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Merci Michema…
Cela me touche…
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En attendant, non pas de reprendre mes esprits, mais d’avoir bien mangé, bu, ce rêve dont je cherche pas à me souvenir, il vit, né pour dépasser ma nuit….à tout à l’heure, j’aurai retrouvé les mots dignes de ce poème qui sonne à mes oreilles, Barbara.
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A tout à l’heure alors…
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Parfois en attendant on gagne à se terre grain enfoui
le voici
je l’ai
vermicule qui point entre les deux narines
Si hirondelles il y eut, l’absence des lignes téléphoniques en a soustrait la pose
le s’aima fort
n’en fut pas pour autant pour ses frais
Quand la viole sortit du marais
on vit une couleur inénarrable sortir de la plume
du cas narre.
Le concert musique de chambre
n’a pas pu rabattre le couvercle sur le clavier
il joue en corps….
N-L
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Ah…
ça valait bien un bien mangé, bien bu, et la sieste qui suit …et comme elle est belle la langue de l’oiseau ce soir sur la peau du ventre bien tendu…
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A l’étendue je vous remercie
Barbara et Max-Louis.
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Arpèges poétiques du dimanche.
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Difficile de voir des hirondelles par cette saison étrange, toutefois. Je violoncelle souvent aussi.
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Oh …Merci!
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