Au poids sur l’épaule
et à la route qui ne tolère l’attente
on sait soudain
la douleur du jour que rien ne délivre
sur la peau comme une forme tremblante
et la sinuosité de son parcours
au tamis de l’ampoule blanche du matin
qui boit au corps des parcelles de vivre.
Et pourtant il faut terminer son histoire
fût-elle de sable fin
même au néon d’un soleil noir
et au moule imposé du lendemain.
Le monde reste sourd aux vents à suivre
aveugle aux silhouettes de lumière postées sur les chemins
qui tendent leurs doigts à la folie généreuse de la menthe.
Barbara Auzou
Par l’oeil de pierre
l’ampoule blanche du matin
reçoit la laine chaude d’une nuit, comme la bonne carte ils se réveillent en corps tête-bêche.
Les heures à bout de pile se se font fait face
mais leur ombre sans rabattre leur lumière en se faisant louve met bas
dans un dernier chant s’endort le sourire d’un enfant.
Les fifres du vent et les tambourins de la pluie ne sont ni ô ni séants
ils naviguent dans leurs ventres en un seul réservoir
des seins pis paire mint la menthe tient la fraise au jardin perché.
N-L
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Bonjour Niala….
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Oui bonjour Barbara, soleil qui mute la pluie battante….
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La musique que font vos mots est l’une de celle que j’aime à écouter . Merci
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Merci à vous Encrenoires…
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Ce texte résonne en moi. Merci.
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Merci Jean-Pierre…
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