image empruntée à https://jybardin.wordpress.com/bestiaire/
Je rêve que je crie
au noir de la couleur tamisée par la mémoire
Je rêve que j’écris
le doigt à la bouche d’encre diluée dans la tristesse du soir
et pour fixer l’heure immobile
d’un monde qui contiendrait sa preuve au bout d’un cil.
J’écris en rêvant devant des portes insoupçonnées
et pour ouvrir cet espace particulier propre à l’oiseau
comme on pousse la porte de sa maison sur un patio.
J’écris pour la persistance du sang dans chaque fleur
pour la douleur des jardins et leur frêle constitution
maintenue au goutte-à-goutte de l’acide des heures.
Barbara Auzou.
Le cri marche debout au départ d’un rêve qui a dépassé sa nuit et atteint son matin
Tu écris, ou plutôt, tu écries de cette écorce qui tient l’âme à la sève à l’abri des pollutions de l’incompréhension. L’arbre ne tenant que par sa racine pas par les coeurs laissés au couteau sur son tronc…
N-L
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Merci Alain…
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Merci leegschrift
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Pingback: Cri. | Raimanet
Superbe…
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Merci Laurence de votre fidélité sans faille…
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Je vous retourne le compliment, Barbara…
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C’est vrai. un trait profond de personnalité.
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Merci. Je suis très touchée…
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bonne soirée Laurence.
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Bonne soirée Barbara.
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