Voici La Maison d’Ô, ma quatorzième collaboration avec le peintre Niala.
La Maison d’Ô – 2018 – Niala – Acrylique s/toile 65×54
Bien sûr qu’il fallut en découdre
Avec le ciel et ses doigts de grand ordonnateur
Pour laisser l’âme étale souffler les heures
Inconnues des pendules.
Ô la très raisonnable démesure
De rites, de bouquets offerts,
De fruits mûrs lavés à grande eau
Et de seconde peau à l’allée jardinière
Mâchée de menthes sauvages.
Des légendes lacustres glissaient à la chevelure du large
En corps dépliés et ensoleillés d’existence,
Chevaux avides de présence
Accompagnant le temps qui passe au sable du pied nu.
Au réverbère de ses renaissances,
L’enfant s’endormait au ballon du soleil
Épousant son arrondi intime
Et il lui donnait des noms maritimes
Qu’il accrochait comme des drapeaux d’envie
Sur chacun des pilotis
De la maison d’Ô.
Barbara Auzou.
J’avais pratiqué ce concept en Haïku avec Pëha…. les mots et la peinture s’accordent si bien en poésie !
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Oui ça s’accorde si bien…
Merci à vous…
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Ô la la ! 🙂
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Au ciel qui déchire les toiles
la Maison d’Ô
son bouquet des Compagnons au faîtage
dresse son oeuvre dans l’adversité
un jardin pour seul habitat
un jardin humide de foi
un jardin comme rire pour assécher les pleurs
Maison d’Ô
lieu d’épousailles demeure la chambre de noces
du soleil avec l’amour
sans ombre d’orage…
N-L
Ton merveilleux poème ma Barbara porte la seule chose qui tienne : l’accomplissement du bien…qu’entre temps les troubles dus à l’homme destructeur aient voulu souiller le Beau, ne fait que leur ressembler, il n’y a rien qui change l’Absolu dans cet acte petit, petit…Les larmes de nos joues sont de sel qui construit, je t’embrasse
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Je t’embrasse aussi…
Un grand merci sous un ciel d’orage, mon Alain.
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J’aime bien l’enfant dans le soleil.
Très beaux!
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Merci Julie!
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Le soleil enfante la lune pour que ses rayons traversent la nuit…
Il y a une image dérivée de ça dans ton abonnement à mon encrier, j’en suis ravi et t’en remercie d’une pensée bleue Julie…
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Merci ma Barbara.
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Merci pour cette éruption de couleurs et de joie, j’en avais besoin ! Mais bien sur, vous l’écrivez « Bien sûr il fallut en découdre… »
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Il faut toujours en découdre…pour broder ensuite en fils de couleurs!
Merci à vous, vraiment.
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Et comme la vie ne cesse de me l’apprendre c’est dans l’éclat que le terne s’ose…sans penser qu’en apparaissant il le dièse…
Merci infiniment.
N-L
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Merci ma Barbara, une grande partie du sol de l’atelier a pu sécher. Seul le tapis reste gorgé d’eau…
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Merci Petit être et ma Barbara.
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il glougloute?
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Très joli texte et très jolie peinture 😊
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Merci à toi!!!!
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