Les Mots-Peints: Notre jardin bleu VII.

Voici Notre jardin bleu VII, fruit de ma trente-sixième collaboration avec le peintre Niala que vous pouvez retrouver ici. Notre jardin bleu VII est disponible à la vente ici.

P1050750

Acrylique S/toile 61×50.

 

 

Ce que tu sais

Du monde

Et de l’abominable

Que tu me tais

Le grand coq de la lucidité

Me l’a chanté affable

Au seuil d’un matin comme une ronde

Improvisée sur l’obscur sillon

De la nuit des grands poissons

Morts en l’absence de soleil.

 

Alors, viens , dansons

Fais-moi bleue pareille

Et investie d’un pas convalescent

À épuiser la route de vœux brûlants.

Donne- moi des oiseaux à renaître

Qui coupent court à la rumeur des fenêtres

Trop ouvertes sur un monde si aigri

Et contre l’indécence

Qui suinte à la cuisse blanche de la jalousie

Vois encore comme on danse

Et comme encore on a surpris

Le grand pavot qui somnolait dans la poisse des fleurs.

 

Comme on défroisse les peurs

Dansons.

Comme on demeure debout sur des terres d’angoisse

Dansons.

 

Rien ne devance la couleur.

 

 

Barbara Auzou.

19 réflexions sur “Les Mots-Peints: Notre jardin bleu VII.

  1. On ne voyait plus que le vague qu’ils avaient étalés sous de faux-bateaux. Séparant l’inséparable sans que ça serait accepté. Une escadrille d’oiseaux bleus tirant un soleil étouffa l’ombre de son mépris. Jeter des pierres pour blesser est du ressort du mesquin dissimulé la pierre ici, comme l’antan rafraîchit et sort de l’égarement.
    Il y a deux plantes en notre jardin qui ne peuvent éclore l’une sans l’autre. J’ai peint ce 7 les doigts gelés, l’encre a levé la gerçure avec le chaud de ta plume ma Barbara. Je t’aime à t’embrasser.

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    • Pari brûle t-il ? Le PMU, son soleil en carton-pâte, ses bens de minuit, ses courriers du coeur, je t’assure qu’on ne badine pas avec l’amour. Ces corps lévitent…ils ne jouent pas à la baballe, chiens oui, mais que fidèles. Le soleil est vrai, la preuve en est dehors il pleut…
      Merci laplumefragile.

      J’aime

      • « Au premier temps de la valse
        Toute seule tu souris déjà
        Au premier temps de la valse
        Je suis seul mais je t’aperçois
        Et Paris qui bat la mesure
        Paris qui mesure notre émoi
        Et Paris qui bat la mesure
        Me murmure, murmure tout bas….
        ….
        Une valse à mille temps
        Une valse à mille temps offre seule aux amants trois cent trente-trois fois le temps
        De bâtir un roman au deuxième
        Temps de la valse
        On est deux, tu es dans mes bras
        Au deuxième temps de la valse
        Nous comptons tous les deux une-deux-trois
        Et Paris qui bat la mesure
        Paris qui mesure notre émoi
        Et Paris qui bat la mesure
        Nous fredonne, fredonne déjà…. »
        … la, la, la !

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