Qui sommes-nous
battant gravement des ailes dans des baraquements arrangés à ne pas nous reconnaître au leurre de l’image poussée
au hasard des modes et des routes restées au bord du vivre?
Un peu plus nus dans l’air peut-être
Des mains désireuses de moins de nuit* sans doute
et qui vaquent à leur extraordinaire comme sur les landes errent les bergers tendres cherchant la beauté dans les branches basses
tout entiers à la grâce d’un silence devenu art d’entendre
Nos mains noueuses reprisent un ciel qui d’aube en aube et à la laine des déroutes se laisse surprendre
par une pression qui délivre
Barbara Auzou.
* (Yves Bonnefoy)
Là, dit-on il y a et tout en boucle défile
oui mais cois, Nous, restons silencieux
le bruit du vide finit par casser sous l’effet domino
Nous
l’ouîe tendue vers le tympan c’est la portée du chapiteau qui prend tout son sens
au fronton l’oeil pénètre la matière et s’en nourrit
le serment de mains accroche à la glace un autre son
on voudrait nous faire taire
nous apparaissons toute mode absente, tous genres confondus, la position ferme pour franchir la partie molle du marécage
Nous une foi qui n’est pas coutume…
N-L
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Nous avons des lames disjointes à clouer, des âmes à sevrer et des étourneaux à nourrir…
C’est le travail nôtre mon Alain et ce n’est pas commun…
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Pour le moins c’est comme une vérité qui avait morale autan jadis…
Mes étourneaux demandent le sein, ma Barbara.
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