Longtemps
j’ai douté
La parole les gens la parole et puis les gens
traversés de part en part au vent des chemins de hasards multiples
qui arrachaient des sons en désespoir de cause et
J’ose
préférer l’eau et son périple
minéral
qui fait son nid à la conque de mon oreille toute neuve
réconciliée de ses deux têtes
rivales
Les mots ne meurent plus de soif à ta gorge de santé
et mes mains au regard d’opale affûtée
lampée par lampée s’y abreuvent
Barbara Auzou.
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—
Oui
C’est un bonheur
De rencontrer des sources
Où les mots peuvent encore s’abreuver
Il y en a tant qui s’éteignent
Desséchés
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Merci beaucoup Aunryz
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Passée la plante des pieds le grand-bain clignote
c’est à peine si on peut dire la nature du vaisseau fantôme incliné large
L’horizon est-ce un point stable
si ça tremble qui dit qu’il s’agit pas de lises
Il faut grimper sur la falaise pour voir plus loin
Comme on mouille l’index pour savoir le sens du vent, plonger jusqu’à l’épaule porte par le sel…
N-L
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A peine si le vent retrousse un peu la mer
fait mousser sur son bleu un coin de jupon blanc
A peine si le sang à ton front quand tu dors
compte tout doucement l’aller retour du temps…
Claude Roy.
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Merci ma Barbara.
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Nice
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Thank you…
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