Un léger vent de panique souffle dès les premières lignes de ce récit tendu et malicieux. Car tous les ingrédients incontournables de l’universelle effervescence prénuptiale sont en place quand un événement vient électriser davantage encore la situation : le jour J, la mariée s’enferme dans une chambre. Et par son mutisme, refusant d’en sortir, elle laisse libre cours aux conjectures inquiètes, aux bienveillantes initiatives chargées d’effets pervers, aux conflits larvés. Mais s’imposent alors aussi la pureté, la sincérité – et la fragilité intrinsèque – de l’amour que lui voue son promis.
Élégante, féroce, imparable, sous couvert de vaudeville domestique, de satire de l’institution du mariage comme de l’épineux écosystème familial, cette novella capture l’essence de la société israélienne contemporaine et ses plus intimes – donc politiques – contradictions.
Virevoltant de vie, un divertimento pétillant et acide qui, par un tragique caprice du destin, sera le derni
L’auteure
Ronit Matalon est une journaliste, critique littéraire, enseignante et romancière israélienne morte en décembre 2017. Et la mariée ferma la porte est son dernier roman pour lequel elle reçoit le prix Brenner de l’Association des écrivains hébreux.
Militante politique, opposante à l’occupation israélienne et à sa politique en Cisjordanie et à Gaza, elle s’est engagée contre ce qu’elle qualifiait de « régime d’apartheid ».
Pour le malheureux époux le moins qu’on puisse dire est que c’est une veste hall…
N-L
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Oui…
Merci à TOI
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Ca doit être intriguant
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Oui, assez effrayant aussi…
Grazié a té, Luisa!
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❤
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