Que la proximité solaire
Demeure notre dimension
Entre la fleur et l’idée de la fleur
Ton exigence claire
Mon intuition violente
Et ce bleu partout
Qui nous met à l’abri du temps
N’ont pas leur place dans la symétrie sévère
Des balcons qui s’endorment au soir
Sous les toits serrés d’une absence béante
Que l’on touche sans le savoir
L’herbe sauvage mène à la bouche
Bien plus assurément que le géranium
Barbara Auzou.
Des premiers balcons que j’ai mis aux trottoirs de mes caniveaux
nous voilà suspendus à la coursive de l’élastique
A donner le vertige tu es là claire et limpide au fond de la coupure du mont
tandis que funambule au sommet j’équilibre l’avance du bambou
Rien de ce que nous sommes est au cadran de l’horloge parlante
muets dans le millième de secondes qu’il faut à nos langues pour s’accorder sur la saison
Ni le pas de géant kilométrique
la ruelle du lit
les marches de l’étage
la hauteur sous plafond
n’y peuvent
« L’herbe sauvage mène à la bouche
Bien plus assurément que le géranium »
rien n’y personne ne sépare nos odeurs animales…
N-L
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L’espace-temps tout entier dans les paumes sauvages…
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Sortir de l’écorce
garder la sève
comme moyen de transport…
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