Pour parer au noir qui rapporte
allumons à la bougie de l’œil un lieu sans âge
qui enfante des hivers de raisins des printemps de gousses
et pour changer le crime en rêve ouvrons nos portes
la seule peur du plaisir engendre des natures mortes
chevauchant le corps mort d’une fantaisie qui ne demandait qu’à vivre
Barbara Auzou.
Dans les osiers non-coupés le saule se laisse boire ses larmes
quelques gousses étendent le vernis de peaux brunes sur la blancheur du désir
on ose faire ce qui se tait dans les manuels d’une ancienne bourgeoisie
quand l’hiver reviendra, les frimas n’auront pas verglacé le compotier
un mou de raisin chemine dans le serpentin de l’alambic
de l’ivresse en coup de chauffe…
N-L
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Aller vers la saison
Telle est l’audace
Cela suffit à une joie
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Et la saisir au regard du sang qui bat…
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💙💙💙
TVL 🐺
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le grand vivant
…
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