Après les Époques 2018 et 2019, voici le cinquantième de cette nouvelle Époque 2020 avec le peintre Niala : Automnale V . Merci de considérer que le poème est indissociable du tableau et vice-versa…

Niala
Acrylique s/toile 60×60
Ce monde que nous vivons
ce monde où toute forme refuse sa création
avec le cri aux yeux et la fourrure sur rien
dis-moi à quelle distance s’en enfuir par quel chemin
troussé d’une grosse conscience ronde
au moins un fou sait cela qu’il n’est plus rien
que la couleur qui fleurit un matin
comme un passeport qui n’a de nom humain
que ce qui se casse les doigts à chaque jointure
et à chaque page d’oiseau j’entends
bruire un corps de mémoire d’automnes mâtinés
de veilles de sang de fruits incandescents
mémoire encore de l’amour qui attend
à genoux sa voix d’agrumes contre la quille
refuser ce qui brille pour le seul bruit mat
d’un fruit qui tombe enfermé encore dans sa coquille
avant de libérer son tout
Barbara Auzou.
Entièrement enveloppés dans ce diaphragme que ton genre noué au mien tisse nous flottons dans un espace dématérialisé. L’impossible n’est plus, c’est la forêt de Merlin sans les prières au coucher. Ton écriture orne la phrase sans concours théâtral. La force est plus dans le vocable elle est dans l’acte responsable qui place pourtant en état de bûcher par la marge dans laquelle il est placé. Grandeur simple de la beauté pure à qui on a enlevé tout fard. Tu es poésie par amour et non par simulacre.
Laisse-moi tenir cette amour par le coeur comme on en rêve autour d’un cauchemear que l’on répudie, Ma…
N-L
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les larmes passent avec les passereaux et les guitares brisées…et il n’est rien de plus triste au monde que de partir sans chanter….
quant au reste, nous le laisserons aux petits oiseaux…
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