
encore une fois je fuis
toutes ces ombres qui ne sont pas moi
leur terrible partition l’improbable partage
à la palpitation pudique des réverbères
j’accroche notre chanson tu sais celle
qu’on effeuille même en hiver
les deux mains sur la pensée des choses
dans mon désir d’être plus clairement la nuit
je viens rejoindre dans le noir l’hirondelle
de ton nid
l’oreille vaste du dormir au creux de tes langages
Barbara Auzou
Evanouir la fausse image dans l’aspe pour ne laisser que celle de soie
quand le bois mort édente
pour laisser l’oiseau construire du mot dit au geste fait
cet instant où l’allumeur potentiomètre les sens ciel
là où sont tapies les mille-et-une nuits…
N-L
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Infiniment doux…
J’adore…
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Merci à toi
Francine
je t’embrasse
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Itou…
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