Lacs de Plitvice / Croatie

que faut-il emmener avec soi
sinon l’évidence de l’air la tendresse neuve
de nos combats premiers
le cerf-volant de nos messages
l’observatoire où nous délasser
tournent dans nos paumes tous les lacs reliés
les rivières tourmentées
et les forêts environnantes
et nous
nous
nous sommes colporteuses seulement du pays
de ce que l’on sait
gardiennes de l’œuf des noces et de celui de l’entente
le coeur au soir soudain se tait traversé
par l’étreinte de la scille des prés
son toucher inouï
dans son pin la martre heureuse sans demander son reste
est montée
Barbara Auzou.
Monter l’autre étage avec tout ce que vous fait pousser, ouvrir les fenêtres et laisser entrer ce qui est à soie et personne d’autre…
N-L
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oui, comme cela…
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Pingback: Le Pays de ce que l’on sait — Lire dit-elle – TYT
Des mots chics.
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merci…
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Pourvoyeuses de beauté…
C’est magnifique, Barbara…
je t’embrasse.
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Merci Francine…
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colporteuses seulement
du pays de ce que l’on sait…
gardiennes de l’oeuf de l’entente…
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Pourvoyeuses
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