Rarotonga / îles Cook

j’ai marché pieds nus vers l’ailleurs
pour que tu m’entendes venir de l’envers des plages
j’avais dans mes bagages le poids de qui sait lire
le poids incommensurable de qui sait écrire
et le grain dans la voix persistant d’irréel
depuis l’enfant de raison
dans ma joie d’aller vers le clair du rythme je t’ai déssiné
la peau le sable le doigt affairé sur le coeur d’une hirondelle
j’ai gratté derrière le pays des larmes jusqu’à cet endroit
où nous pêchons assises éternelles sur nos talons
on y parle de lumières bien plus que d’ombres
et qu’il est long le drame du tout commun à l’appât
de nos paupières
avant l’avènement du cil à fleur d’eau
avant la vacance de nos pesanteurs montées
en plein ciel avec les grimpeurs de cocotiers
Barbara Auzou.
Des mots merveilleux… J
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Merci Mobarak…
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Qui mieux que moi le connaît cet endroit, à moins de s’en vanter , je répondrai personne. Et rien n’a changé en y regardant tout au fond…
N-L
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Bouleversant de douceur et de beauté…
Merci, Barbara.
Je t,embrasse.
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Merci Francine
Je t’embrasse aussi
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