Syros / Cyclades

nous savons désormais le rose et la limite
repoussée des aurores
assez pour que le temps soit toléré
le marbre blanc de l’histoire dont on fait
des chansons muettes à offrir en bouquets
et puis le corps en cubes de couleurs tombé
avec son alphabet en pleine mer
tirant le fil qui descend au dédale du coeur
on en remonte l’âme à traduire en visions
nous serons tout à l’heure ces végétaux accrochés
pour mieux cohabiter avec la grande ventrée
des vents
nous serons la sauge sacrée qui monopolise les versants
et les voix accordées qui se posent au soir sur les balcons
de fer forgé
je serai cette pierre de vivre passée par la saison
des maraudes
couchée là avec ce chat qui t’attend
Barbara Auzou.
Pingback: Métamorphoses – sourab titrés
Étreints comme une victoire sur l’amputation de Sam aux tracé des secousses de la poitrine
D’elfes qui essaiment un bleu
du suçon de leurs lèvres
Quand la lumière allumée lève toute forme d’ambiguïté
Et que la barque en toute quiétude peut manger tout pore à volonté
La couleur se fait sans guignes
Sainement renouvelée…
N-L
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Ah! Que c’est beau…
Je t’embrasse.
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merci
je t’embrasse aussi
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