Tout ce que l’homme fut de grand et de sublime
Sa protestation ses chants et ses héros
Au dessus de ce corps et contre ses bourreaux
A Grenade aujourd’hui surgit devant le crime
Et cette bouche absente et Lorca qui s’est tu
Emplissant tout à coup l’univers de silence
Contre les violents tourne la violence
Dieu le fracas que fait un poète qu’on tue
Un jour pourtant un jour viendra couleur d’orange
Un jour de palme un jour de feuillages au front
Un jour d’épaule nue où les gens s’aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche
Ah je désespérais de mes frères sauvages
Je voyais je voyais l’avenir à genoux
La Bête triomphante et la pierre sur nous
Et le feu des soldats porté sur nos rivages
Quoi toujours ce serait par atroce marché
Un partage incessant que se font de la terre
Entre eux ces assassins que craignent les panthères
Et dont tremble un poignard quand leur main l’a touché
Un jour pourtant un jour viendra couleur d’orange
Un jour de palme un jour de feuillages au front
Un jour d’épaule nue où les gens s’aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche
Quoi toujours ce serait la guerre la querelle
Des manières de rois et des fronts prosternés
Et l’enfant de la femme inutilement né
Les blés déchiquetés toujours des sauterelles
Quoi les bagnes toujours et la chair sous la roue
Le massacre toujours justifié d’idoles
Aux cadavres jeté ce manteau de paroles
Le bâillon pour la bouche et pour la main le clou
Un jour pourtant un jour viendra couleur d’orange
Un jour de palme un jour de feuillages au front
Un jour d’épaule nue où les gens s’aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche
Louis Aragon
Besoin de valeurs sûres pour doubler le n’importe quoi, Ma…
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Oui..
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Ah! cette voix…
merci, Barbara.
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Oui, cette voix …
Merci Francine
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« The ponies run, the girls are young
The odds are there to beat
You win a while, and then it’s done
Your little winning streak
And summoned now to deal
With your invincible defeat
You live your life as if it’s real
A thousand kisses deep
I’m turning tricks, I’m getting fixed
I’m back on Boogie Street
You lose your grip, and then you slip
Into the masterpiece
And maybe I had miles to drive
And promises to keep
You ditch it all to stay alive
A thousand kisses deep
[Bridge]
And sometimes when the night is slow
The wretched and the meek
We gather up our hearts and go
A thousand kisses deep
Confined to sex, we pressed against
The limits of the sea
I saw there were no oceans left
For scavengers like me
I made it to the forward deck
I blessed our remnant fleet
And then consented to be wrecked
A thousand kisses deep »
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Merci une fois de plus
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La favorite de toutes mes chansons favorites de Leonard Cohen, et ma chanson favorite tout court dans cet album qui est mon favori aussi tout court. Geant ! Acheté un soir (ces fameux jeudis soirs si je me souviens où il y avait des nocturnes pour les magasins des Champs Elysees) donc acheté un soir tard au Virgin Megastore des Champs Elysees du temps où je vivais à Paris, parce qu’il y avait des disques en écoute, en general les sorties du moment, il suffisait d’attraper un casque sur une des bornes d’écoute, cela parait incroyable de nos jours. Ecouté au casque de la borne d’écoute et j’ai eu le souffle coupé (j’aimais beaucoup Cohen c’est pour ca que j’ai voulu voir de quoi il retournait avec ce nouvel album) parce que meme si on aime Cohen cet album c’est encore le niveau au dessus. Acheté ce soir là peu de temps apres sa sortie en 2001 20 ans deja, et il ne m’a plus quitté. Je peux l’écouter en boucle et cette chanson en particulier 20 fois d’affilée. L’ autre chanson que je peux écouter 20 fois d’affilée est aussi dans cet album, ma favorite apres celle ci, Boogie Street.
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Quelle époque alors c’était….
Merci Michusa!
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