
Il parlait à la chatte qui, l’œil vide et doré, atteint par l’odeur démesurée des héliotropes, entrouvrait la bouche, et manifestait la nauséeuse extase du fauve soumis aux parfums outranciers..
Elle goûta une herbe pour se remettre, écouta les voix, se frotta le museau aux dures brindilles des troènes taillés. Mais elle ne se livra à aucune exubérance, nulle gaîté irresponsable, et elle marchait noblement sous le petit nimbe d’argent qui l’enserrait de toutes parts.
Comportement très carnassier d’un animal à fourrure que l’odeur fait bondir !
N-L
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tout à fait!
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Magnifique description ! Je ne me lasse jamais de la justesse de ses mots. Merci à vous.
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Merci à vous aussi Marie-Christine…
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