Voici le numéro quatre de la nouvelle EPOQUE 2021 en collaboration avec le peintre Niala : Appareillage Merci de considérer que le poème est indissociable du tableau et vice-versa…

flottant
flottant
la morphologie du quotidien
avec ses blessures que l’on observe
couchées crues sur un tapis roulant
on peine à y comprendre le pays
on tend un bec une aile
on se fait un troisième œil sur les reins
attendant tête en bas la réponse d’en haut
qui viendrait avec la tulipe caressée du cerveau
ou le lys soyeux d’un sein
on veut habiter l’éclaircie
dont on ne voit que les épaules
derrière des portes peintes
où l’on est admis que trop rarement
on accorde un piano ancien luisant
de marques fauves pour jouer
quelque chose comme une embellie
Barbara Auzou.
Sur l’eau tourbillon en tâche d’huile
fait frotter la porte
Ecchymose du piano aqueux
L’oreille se colle à l’ajout
guetteuse
du rossignol entre seins et lent de mains…
N-L
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dans la bascule pérenne que rien ne peut dissuader…
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je l’ai dit là
et le redis ici
juste un bout de bonheur
pour les yeux et le coeur
…
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