Bois d’Hal / Belgique

le soleil en conviendra
il nous fallait une giflée de printemps
au même lit que la nuque
une présence qui nous incarne dans les failles
du temps
la mer est un regard de terre
où nos rêves l’un dans l’autre s’épousent
et par l’épaule du matin reluquent
la verticalité pure d’un royaume clair
que caressent les spectres bleus du murmure
et si le ciel s’attarde un peu hors du cadre
c’est pour le frais du linge battu
c’est pour tout ce que l’on fait avant d’être au complet
c’est pour nos mains de doigts défaits
posées comme des fruits au-dessus des jacinthes invaincues
Barbara Auzou.
Cette douceur dans les failles du temps…
C’est beau…
Merci, Barbara
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Je t embrasse Francine
Merci
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je t’embrasse itou…
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Magnifiques photo et poème. Merci.
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Merci à vous Filipa…
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