Faial / Archipel des Açores

jamais je n’aurai connu l’ardeur
du soleil ailleurs qu’entre peau et lumière
ailleurs qu’en ce pays de beauté et de brumes
qui prolonge bleues sur la terre les tonalités
marines
et les franches fraternités de la matière
au loin un chant d’amour contrarié qui finit bien
la charnelle gravité qu’un fado arrache à l’azur
et en chemin deux vaches au regard très doux
devinent notre entêtement d’aller à découvert
dans un monde dur
je pose bientôt sur ton âme insulaire
le diadème clair du vent
il y a de l’eau dedans
pour dormir tout près de mon coeur
tu sais
comme les gens heureux
ont toujours la larme aux yeux
Barbara Auzou.
Magnifique Barbara! Et si bien illustré! Bravo!
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Un grand merci à toi Filipa…
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Muito lindo 🌻✨
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Muito obrigado
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✨🌻
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tes mots comme lumière de fado…
Que c’est beau…
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Merci Francine
Je t’embrasse de ce chant-là…
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je t’embrasse itou…
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Oh, je comprends enfin pourquoi j’ai (si) souvent la larme à l’œil… 😉✨❣️
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