Pont du Gard

et c’est le jour porté
de hauteur en hauteur
et le chêne vert de ton sein
l’audacieux chemin
l’orbe qu’un pont à notre mesure
a lancé sur un abîme
eux ils savaient que tout se tient
le colosse de calcaire l’arche et l’écrin
et la rivière qui coule en son milieu
eux ils savaient le poids d’un monde dur
et le cri glorieux des aigles
où se répètent les rêves à la ronde
le soleil plonge comme au fond d’un vivier
repêcher l’euphorique euphorbe
il flotte des parfums de thym et de déraison
sur ce cadastre mélodieux
sous les fourrés se cachent des museaux
des poissons dans un ruisseau qui coule à peine
et j’écoute les bruits que nos corps font
je bois ton goût d’ombre et de fontaine
la douceur d’aimer sans rien dire
dans la cyclique éloquence de l’eau
Barbara Auzou.
Précieux!
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Merci à toi Roberto…
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merveille totale…
Je t’embrasse.
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je t’embrasse aussi Francine…
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d’ombre et de fontaine
dans la cyclique éloquence de l’eau
Pure beauté
Merci Barbara
je t’embrasse
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Merci à toi Pierre
Je t’embrasse itou
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