
pour une aube autrement
pour le pourboire discret d’un bruissement
je lance mon poing joyeux dans l’aile de ton jardin
je roule à tes pieds et sur quelques toises de terrain
les yeux d’or un peu trop grands de mon enfance
je m’installe enfant terreuse avec mon corps
de femme
qui se fend gourmand vers le bleu
et qu’on ose aujourd’hui encore
me dire que je ne sais pas voler
moi qui sans cesse cherche à faire entrer
la veine heureuse dans le mot nu
je suis un oiseau d’ignorance éblouie
vêtu d’une tendre et franche vivacité
répondant seulement à sa saison d’appel
et je ne veux exister que pour avoir vécu
dans la fraîcheur de tes bras défaits
aux parfums de chambre ouverte
où les draps de sable se disputent joyeux
aux draps du ciel
Barbara Auzou.
Très beau poème
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Merci à vous Gyslaine
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tes mots comme des ailes aux branches de l’arbre ébloui….
merveille…
Je t’embrasse.
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Merci Francine
je t’embrasse fort
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L’arbre ressemble à un bouleau à papier. Ils ont une durée de vie moyenne de 80 ans; de nombreux humains vivent plus longtemps.
Mais peut-être que je me trompe.
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l’ignorance éblouie…
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