
parce que le plus simple est aussi
le plus vertigineux et l’infini
se donne en partage dans un oiseau
changeant
je suis cette femme
très femme sur un arc
qui tremble avec son poids
de plumes
et son présent chaviré
je sais les vallées qui battent
comme des blessures
le soleil qui méconnaît dans nos peines
le métissage de nos cris
et si je viens aujourd’hui
entière avec la hanche et la clé
c’est qu’à l’origine l’écho était là
et moi vois-tu je ris aux mots
je risque le muscle de l’âme
sur le frisson énamouré de la pierre
pour l’entrée en résonance
Barbara Auzou.
Belle puissance.
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Merci à vous
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Pingback: Au pied d’un seul arbre XXIX — Lire dit-elle – TYT
Merci
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absolument magnifique…
merci, Barbara
je t’embrasse
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Merci à toi Francine
je t’embrasse moi aussi
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