
je te reconnais en cet instant
vague calcaire et outil impondérable
qui écarte les lattes du ciel et malaxe du néant
dans un air suspendu toi Poésie mon élue
de l’empaysement constance superbe
ma receleuse de cris comble de l’intimité
tellement transport bleu vers chacun
je roule ta peau et le plus grand amour qu’il me fut donné
comme autant d’oiseaux de sel restés au bord du blanc
il en faudra de peu encore une fois pour qu’un langage de murs
recouvre avec toi sa transparence
en moi la famine des vents
et la violence du lien
Barbara Auzou.
Les poèmes qui fatiguent mon cerveau sont mes préférés. Une glisse lente comme la fonte du sel, peut-être que nous existerons, peut-être pas. Bonjour
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Bonjour à toi Saphilopes et merci
Alors je suis heureuse d’avoir fatigué ton cerveau..
Belle journée
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Merveilleux Barbara! 💙 Bon dimanche.
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Merci Filipa
A toi aussi
je t’embrasse fort
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très beau…
merci Barbara
je t’embrasse fort
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Merci Francine
Je t’embrasse fort itou
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