
avec l’âge nous éloignant
de l’emphase
de la vanité des printemps
on ose un buisson d’abandon
repu de trop de guerres
des bousculades simples de la vie
des moins simples aussi
qui laissent des échardes
dans le bois tendre de l’enfance
enduit de soleils
que ne survolent plus que des avions
dorés
et dans la part restante du souffle tournée
en aile
on a soudain la vision du port
de l’eau vive et celle de l’embarcadère
l’horizon s’étend géographie évolutive
quand les pensées se resserrent
on tempère ses ravissements
on couve ses merveilles
dans le nid d’un nouveau discernement
posé sur un grand reposoir en plein ciel
tu m’aimes là où tu ne m’attendais pas
je n’attendais pas davantage le poème
toujours plus nu de nos jours ensemble
Barbara Auzou.
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Merci pour tant de tendresse et de beauté entrelacées
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Merci à vous Edwige…
Je vous embrasse.
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vraiment magnifique…
merci Barbara
je t’embrasse très fort
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C’est moi qui te remercie Francine
Je t’embrasse très fort aussi
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Très émouvant poème !!!
Me permettez-vous de le mettre en voix (de l’interpréter selon ma propre perception de vos mots) et de prochainement le publier sur « De braises… » ?
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Non seulement je vous le permets Lélius mais j’en suis profondément touchée…
Un grand merci
Barbara
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Merci mille fois !
La seule chose que je peux garantir de ma prestation à venir c’est la sincérité qui l’animera…
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C’est parce que je le sais que j’en suis heureuse cher Lélius…
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