Ce poème figure dans le recueil Mais la danse du paysage
Les Landes

les nuits présumées où j’entends ton feuillage
au bout d’un cordon lunaire que j’étirerai
entre océan et forêt je te retrouverai
j’aurai épousé alors la lenteur et le trajet
d’un astre à la croisée des grands espaces
le gris-vert des proches écorces et la palombière
apaisée du corps je redresserai sur le tard
le bâton cassé du regard dans nos visages
et dans l’essence du bois le rose de ton sourire
je sais comme l’amour gagne au recul du sens
nos parts d’aube sont éprises d’un si long silence
que le ciel semble porter seul le poids des songes
la beauté cette belle éprise de l’intervalle tout entier
sera garante toujours de la brièveté de nos vies
et de la grâce maritime qu’on y aura mise
Barbara Auzou.
ah! que c’est beau…
merci Barbara
je t’embrasse fort
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Merci Francine
je t’embrasse fort itou
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