Orbec / Calvados / Le moulin à eau de mon enfance et le vieux lavoir

où étais-tu alors
et au creux de quel silence
quand je promenais de mon côté
les attributs concrets de l’innocence
à l’âge où l’on se fout de l’âme
parce que l’âme est un oiseau
frotté au vieux bois de l’enfance
et que sur des rectitudes anciennes
on se fait le lieu double d’une peine
et d’une traversée
j’entends encore le moulin à eau
battre la preuve de mon identité
sa fluence folle et compliquée
qui prendrait le visage banal
de la durée
où étais-tu alors
et au sein de quel idéal
quand je me faisais une promesse
d’être
et une santé toute végétale
une future ferveur
que je ferais croître pour toi
entre la femme et la fleur
Barbara Auzou.
Pingback: L’oiseau de l’enfance / Reprise — Lire dit-elle – TYT
Parcours migratoires que des signes incantatoires anticipent au point d’en faire le ricochet d’un gué
Ce poème rebondit en moi chaque fois que je le lis…
N-L
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Merci Alain
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Superbe.
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Merci Jean-Marc
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Que c’est beau la poésie quand elle résonne en vous et qu’elle éclaire votre quotidien…
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C’est un chemin véritable…
Merci Joël…
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sublime…
merci Barbara
je t’embrasse très fort
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Merci Francine
Je t embrasse tres fort itou
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Qu’il est beau de préserver ses rêves, de les poétiser ainsi !
Merci Barbara
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C’est moi qui te remercie Hedwige….
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