
j’ai emmené paître mes peurs
plus loin et sur tout ce qui peut
faire un chemin ou la totalité
d’un oiseau
j’ai bu ta douceur avec la première
goulée d’air
qui nous chante à tue-tête
je suis passée repassée au cœur
de l’arbre hospitalier
avec mes fagots d’étoiles
et la famille élargie des fleurs
j’ai porté le soleil à ma bouche
au cou le collier des moissons
les hivers aux genoux
et avais-tu remarqué
comme vieillissant on dérange moins l’espace
on embrasse le sépulcre doux
d’un ciel qui se décharne
je t’aime
je te laisse une adresse paysanne
et des poches de temps à faire rire les cailloux
Barbara Auzou
Je l’imprime pour le relire souvent…
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Merci à vous Joël…
Très touchée…
Belle journée
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ah ! que c’est beau… vraiment magnifique…
merci Barbara
je t’embrasse très très fort
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C’est moi qui te remercie Francine
que l’arbre vive heureux et frémisse!
je t’embrasse très très fort itou
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❤️🌳❤️
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Si beau, BarbaraSoleil. Merci! ✨❣️
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Un grand merci Vève
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Mon émotion est si forte que je ne suis pas sûr de vouloir te remercier pour ce très touchant poème.
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Ne me remercie pas Lelius….
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Après une après-midi de lecture en boucle de ce poème, je ne résiste plus au désir de l’enregistrer, et donc de te demander une nouvelle fois ton accord.
Ni date de réalisation, ni idée d’illustration pour le moment. Juste ma conviction que la poésie est faite pour être dite et que l’émotion se nourrit du partage.
Je t’embrasse.
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Et je te le donne avec plaisir…
Je t’embrasse fort Lélius
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