îles Berlengas / Portugal

ne reste pas trop longtemps
à distance des caresses quand
tu te reprends à mesurer le temps
le monde est un poème que l’on tourne
en plein coeur bien au-delà des mots
avec plus ou moins d’adresse
et le soleil marche sur nos talons
comme une tendre preuve
vois comme le pays le plus dénudé
balayé par les vents lève des ponts
sur des perspectives insoupçonnées
comme le rocher qui aspire à l’océan
vaque pourtant à son affaire de durer
comme la vague écume pour ne pas mourir
tout à fait
comme l’air essaie ses oiseaux
sans se mouiller jamais laissant
sur terre le guillemot pour en faire
son insolite messager
mettons tout en commun
le sauvage et le singulier
lançons nos regards de chambres
et de chemins dans un perpétuel présent
d’autant que mes mains veillent sans sommeil
sur les tiennes
pour leur laisser une place toujours plus neuve
Barbara Auzou.
Oh, cet endroit est encore sauvage et magique! Et ta poésie lui redonne de la beauté. Merci Barbara!
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Merci Filipa!
Je t’embrasse fort
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Bisous Barbara.
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superbe…
Merci Barbara
je t’embrasse très fort
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Merci Francine
Je t’embrasse très fort aussi
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