
tu vois
les chemins n’ont pas perdu
nos pas malgré la saison avancée
et son tapis volant
les bras venus pour nous ceindre
n’auront pas relâché non plus
leur étreinte de thym d’ancolies
et d’oiseaux
je n’ai plus peur des lunes froides
depuis que je suis assise devant toi
comme un gibier surpris par les flancs
frais
d’une liberté que rien n’aura pu
enfreindre
et la morsure est à réinventer
dans le muscle d’un seul mot
qui vibre sans relâche
Barbara Auzou.
magnifique…
merci Barbara
je t’embrasse très très fort
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C’est moi qui te remercie Francine
Je t’embrasse très très fort aussi
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Wow réinventer la morsure dans le muscle des mots ça c’est plus que beau
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Merci beaucoup Patrick!
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