Ce poème figure dans le recueil Mais la danse du paysage
île d’Elbe / Toscane

d’aigles et de lys tour à tour nos guets
nos jeux mystérieux de courants
et nos danses de regards gourmands
au cœur du ciste rouge de l’été
rien n’arrête la sauvagerie de la douceur
pas même les laisses de mer aux pieds
des montagnes escarpées
pas même l’attente gauche et lassée
des plages entre deux promontoires abrupts
je t’attendrai au-delà des fenêtres
dans la mordante lucidité des ruines éloquentes
avec des mots assez rassurants pour soutenir
des passages d’oiseaux sur le maquis des lèvres
je t’offrirai des bouquets de bleus la plèvre
de la violette timide que chahutent encore
les accents poudrés de l’enfance et les soufflets
de silence des cadastres les plus secrets
Barbara Auzou.
sauvagerie de la douceur, douceur de la sauvagerie parfois aussi, une fois anéanti.
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Oui ça marche dans les deux sens….
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superbe…
merci Barbara
je t’embrasse très fort
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Merci Francine
Je t’embrasse très fort aussi
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