Parc national de Galitchitsa / Macédoine

tu me disais
que le temps n’existe que par l’idée
que l’on s’en fait
que c’est là qu’il nous faudrait traverser
par les arcs du sang
par les ponts de battements têtus
partout où se perpétue une aventure
pour toucher le noyau dur du silence
pour toucher l’âme tendre de l’enfance
celle qui jouait avec l’eau et l’espace
d’un même mouvement
l’étrangère des masques aux rêves
de pélicans et de loups
aujourd’hui je dirais que par une route
de montagne légère
elle a refait son chemin vers nous
ses cailloux ont brûlé leurs couleurs
dans des failles patiemment creusées
pour en libérer l’essence d’une vie intérieure
et la rivière depuis longtemps ne cherche plus
à traduire
les sortilèges sincères nés de tes mains
ni les élans aboutis de ton rire
Barbara Auzou.
il me touche beaucoup, ce poème…
superbe…
merci Barbara
je t’embrasse très très fort
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C’est moi qui te remercie Francine
Je t’embrasse très très fort aussi
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🌸🌸
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Merci beaucoup
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😘
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