
on a bien fait tu sais
d’éloigner toutes ces paroles
si vides et si vastes de leur égoïste raison
quelque chose respire qui dépasse
notre propre respiration
et les corolles acclimatées du bonheur
on a fouillé nos rêves au couteau
dans le coeur pointu des roses
et sur l’écorce du vieux bouleau
assez pour que nous surprennent
le vent nouveau et décanté de nos rires
et plus encore celui de nos mots
béats d’abeilles que le vent coordonne
assez pour dire que l’on regarde désormais
l’herbe pousser là où s’agglomèrent
toutes les patiences
sous un soleil toujours plus dru
et que l’on porte en croupe toutes les eaux
dont on a perforé les seuls murmures
qui nous conviennent
parce qu’ils se donnent
Barbara Auzou.
Magnifique poème j’adore
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Merci à vous Gyslaine
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Merci encore, Barbara!
J’aime, et beaucoup!
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Un grand merci Diane
Bises
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Toujours un grand plaisir Barbara!
Bises
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vraiment magnifique…
merci Barbara
je t’embrasse très très fort
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C’est moi qui te remercie Francine
Je t’embrasse très très fort aussi
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