
vois comme on égale les dieux
là parmi les arbres tapis d’enfance
qui se partagent les noyaux
et les étoiles qui dansent là-haut
en jouant avec l’anarchie montante
et descendante de nos vies
la parole décroît à mesure que grandit
le désir de lumière
à mesure que s’installe le souci de l’eau
on fait le recensement des oiseaux
dans le corps lointain
et celui des fleurs extravagantes
dans le cerveau
le silence à son tour veut mûrir
avec l’ordinaire passé sous la peau
qui prend peu à peu un parfum de lilas
seul ce qui est superflu vieillit très vite
près de toi je ne sais plus
que la tenace réalité du rêve
et de son cuivre sur les joues le matin
reste la pudeur quitte du constat
le temps n’est qu’une infime torsion
vécue par une autre que moi
Barbara Auzou.
Pris en mains par une complexité étendue à tous les recoins, ce monde joue avec l’absurde paradoxe qui sème le doute
Je remarque que tu en sors grandie comme une clarté résolue.
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Merci…
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J’aime beaucoup !
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Merci à toi…
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tellement beau…
merci Barbara
je t’embrasse très très fort
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Beau comme Francine…
Je t’embrasse très très fort
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