Dieulefit / Drôme provençale

de l’énorme pays de nos vies brûlées
nous auront soutiré
quelques sommeils sans alarmes
une zone franche
une somme de couleurs et de constance
nous aurons cueilli la fraîcheur comme un butin
dans les hauts tourments de l’été
pour les suspendre en sachets
dans les arbres sédentaires du murmure
et c’est autant de grelots de vie
pour les oiseaux de passage
avec l’âge le sens porte les gants blancs du soleil
qu’on touche au corps d’une beauté sans appui
on peut lire sur la marbrure violette des olives noires
que pas plus que nous les oliviers n’en ont fini
avec l’histoire
avec la claire division de leur chevelure
et le recensement huileux de leurs secrets
Barbara Auzou.
Poème gorgé de beau beau beau!!!
Merci Barbara!
Bises
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Merci Diane
Je t embrasse
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ah ! que c’est beau…
merci Barbara
je t’embrasse très très fort
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C est moi qui te remercie Francine
Je t embrasse tres tres fort
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C est moi qui te remercie…
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Poème très réussi sur le sud, le soleil et les oliviers. J’aime bien également la photo de Dieulefit
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Un grand merci Antoine
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