
dors
on peut désormais se replier dedans
maintenant que l’on a vu comment
c’était dehors
le poème peut commencer
son travail souterrain
maintenant que l’on sait
que seul l’amour prend hauteur d’éternité
qu’il installe quelque chose de muet
et d’utile
un visage réinventé doucement
dans le réseau des doigts
l’égale lumière qui fait l’étreinte
est un défi tranquille
une présence ronde que traversent
les oiseaux de nuit avec l’or de tous leurs voyages
et la chair se penche pour les bercer mieux
pour que d’un passage ils conçoivent le lieu
d’un éternel retour
Barbara Auzou.
Dans la chair les doigts ont la sensation présente de ce qu’un temps hostile peut faire glisser du derme…
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l’espace choisi…
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Quelle payse apaisante que celle où l’on s’endort sans que rien ne s’arrête sinon les yeux de voir.
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Les yeux de voir deviennent alors les yeux de sentir…
Merci Isabelle…
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Après ce beau poème, la journée ne peut qu’être belle !
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Merci Joël…
Je te la souhaite telle…
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Tu fais rêver les mots, Barbara…
Splendide, encore!
Merci!
Bises
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Alors j’espère qu’ils font de beaux rêves Diane…
Un grand merci
Belle journée!
Bises!
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profondément beau et émouvant…
merci Barbara
je t’embrasse très très fort
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C’est moi qui te remercie Francine
Je t’embrasse très très fort aussi
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….ils conçoivent le lieu d’un éternel retour.
Oui c’est cela.
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Merci Jean-Marc
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