
le jour est encore lourd de nuit
je caresse de l’eau de pluie la vouivre dure qui a pris possession des fleurs
je t’écris
rêvant d’une vive remontée de l’azur qui essaimerait dans un cri sa joie pure et la vitalité dans l’amorce saisonnière des cœurs
un oiseau de ferveur pourtant chante très doucement et continue à jouer avec les balles du soleil une partie jamais perdue
tandis qu’au loin des assassins accrochent des cris et des lampions en vue d’un feu de joie dont je ne serai pas
ils auront vite assaisonné les restes de la fête dans l’entassement des toits
le sol sera jonché de détritus
décidément le bonheur que l’on décrète n’est pas pour moi
en lieu et place de l’orage demain
en lieu et place du bruit
je reviendrai au jardin où la pluie même aura perdu de son aplomb
je te cueillerai quelques bouquets de temps rompu
un silence halogène grandira à nos fronts
je viendrai tranquillement avec mon reste de soleil dans les bras recommencer ta tendre érosion
je crois qu’aimer c’est cela
B.

Tendre et doux, loin du vacarme…
Un filet précieux…
J’adore tes lettres.
Merci Barbara!
Bises
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Merci à toi Diane
Je t’envoie un beau silence ensoleillé…
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Merci Barbara!
Je le cueille à l’instant avec immense plaisir.
J’en prendrai bien soin.
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Je te fais confiance….
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cet essentiel silence… c’est magnifique, Barbara…
merci
je t’embrasse très très fort
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C’est moi qui te remercie Francine
Je t’embrasse très très fort aussi
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C’est très beau
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Merci à vous François
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Je vous en prie.
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Mais que c’est beau
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Un grand merci Ugetse
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