
la vie ne cesse de faire le mur
pour emperler l’aurore
aidée par l’arbre des clartés
son dos délibérément à notre disposition
pour passer la saison dure
épouser chaudement la maison
j’entends l’oiseau des matins anfractueux
chanter encore
dans les orées les plus obscures
c’est un merle messager de l’heure blanche
et bientôt tu berceras à ma hanche
le papillon ajourné de l’apaisement
tu lui imposeras la cadence du vent
avant de le lancer vers l’horizon
léger de sa joie honnête
c’est l’heure blanche le rideau
s’ouvre sur la fenêtre
et le temps n’existe plus qu’à mi-chemin
tout est remis à la paume de sa place
le soleil sur l’œil vacant
l’étamine sur le bouquet absent
plus poignant me dis-tu
que tout ce qui se voit
Barbara Auzou
absolument magnifique…
merci Barbara
je t’embrasse très très fort
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C’est moi qui te remercie Francine
Je t’embrasse très très fort moi aussi
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