
vivre est pointu
quand il faut garder
le beau visage de la résistance
quand il faut se faire
des ailes d’effractions
alors que s’amoncellent en nombre
les grands nuages sépia du ciel
au bout de la route aiguë
on refait dans sa bouche sept fois le langage
on délaisse ce que l’on apprend côté cour
pour ce qui s’étreint côté coeur et en contre-bas
toi tu sais combien j’aurai défatigué ma voix
dans le silence et pour le silence
je peux enfin voir le temps à l’œil nu
c’est de l’amour
je t’assiérai au soleil tout à l’heure
au bout de mes mains retardées
émue de nos rêves et de nos tendres latitudes
lentement roulés sur nos transes
ce monde qui sort du cadre est à protéger
muettement
comme mille abeilles revenues à temps
sur le miellat de l’enfance
Barbara Auzou
le miellat de l’enfance ! Beau !
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Merci Susanne..
Belle Journée.
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magnifique tendresse…
merci Barbara
j’en profite pour t’embrasser très très fort
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Merci à toi Francine
j’en profite itou
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