
entre un peu d’air et beaucoup d’absence
ce que je voulais moi c’est la grâce
comme un vivant collier
savoir composer avec l’âme
et ses cordes au bout des doigts
ma main tout entière voulait jouer
la prendre aux hanches
pour la faire voler
l’emmener là où l’ouvert la porte fière
d’une première liesse
la plonger dans son urgence
dans l’étoffe trouée du jour où danse
le pur espace dans ses belles largesses
je voulais savoir ce que la vie contient partout
d’un amour fou et le trouver
au soir je m’échoue rassemblée
dans la minute d’un au-delà
dans cette unité plus vaste déjà
que tu veilles doucement de ton mauve
silence
s’y apaisent tous ensemble
les grands lévriers de la lune
Barbara Auzou
ah ! que c’est beau…
merci Barbara
je t’embrasse très très fort
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C’est moi qui te remercie Francine
et je t’embrasse très très fort moi aussi
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Sublime poème ♥️
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Un grand merci à toi Anita…
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Plaisir, Barbara.
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