
quand tu lavais à grandes eaux
ton enfance
et la membrane particulière de ses mots
dans la mer courageuse
quand tu accrochais au cabestan
le grand projet pour la peau
et serrais dans tes mains la fable bleue
des oiseaux
savais-tu alors
que tu ne renoncerais pas aux images
avais-tu pressenti que l’on ne donne à entendre
que ce qui crie en silence
savais-tu qu’un grand soleil sur ses reins
sur les fuseaux lourds de sa durée
t’attendait
pour s’ouvrir les veines
pour te consoler du chagrin des siècles
en te laissant au carrefour des vents
et à la possibilité d’un amour?
Barbara Auzou
Très beau
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Un grand merci Gyslaine…
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absolument magnifique…
merci Barbara
je t’embrasse très très dort
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j’aimerais bien dormir, Francine…
Merci à toi
Je t’embrasse très très fort
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fort !❤️
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