
certains se coucheront
comme des bêtes plaintives le long
de leurs grandes nuits de palmes
d’autres mourront au fond des bois
tressaillant devant le grenier de leur mémoire
et le gosier de leurs peurs dis-moi
que nous resterons ces visages calmes
qui auront brûlé au goutte à goutte
depuis le fond des âges
le sang et le récit noir que les hommes en font
ne les crois pas ceux qui disent que l’on s’use
si l’on se serre
dans un lacis de nerfs toujours
dis-moi encore que l’eau de joie
et la douceur extrême
qu’adoube même un temps rétif
qu’adoube même un temps plein de ruses
c’est assez pour faire route ensemble
avec tous les rêves qu’il nous faut
avec cette idée du beau que l’on peut respirer
et toucher par l’esprit de la main
Barbara Auzou
Très beau texte, Barbara. Bonne journée.
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Merci à toi Jean-Marc.
Je t’embrasse aussi
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absolument magnifique…
merci Barbara
je t’embrasse très très fort
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C’est moi qui te remercie Francine
et je t’embrasse très très fort moi aussi
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