
nous sommes marcheuses aux pieds de poussière
ne résidant nulle part
du pivot de la porte aux pavots du voyage
le bleu de nos pas cherche le lieu vif
dans l’altérité qui s’exporte à la paume
d’autres mains
au tremblant d’un seul visage
dans la déraison heureuse d’une pluie de pierres
dans l’oiseau sous un pont de sang froid
et nous aurons pris le temps qu’il faut
suivant l’horaire du désir et celui des marées
pour trouver le déploiement
pour goûter l’espace entre les bras
qui rêvent à des choses profondes
dans la maraude des vents
peut -être à une saison supplémentaire
qui reviendrait fidèle à son fruit
à une poésie lointaine sûrement
dont on célébrerait
le solaire avènement
Barbara Auzou
pure beauté… il me touche beaucoup ce poème…
merci Barbara
je t’embrasse très très fort
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Merci à toi Francine
je t’embrasse très très fort moi aussi
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