
tu m’ouvres des fenêtres sur un ressac d’étoiles
et moi la trop fragile
et moi la trop forte d’un même poids
la rescapée sans adieux venue caresser
cette toquade insensée la vie
je te souris
tu sais la facture inédite que prennent mes yeux
quand ils te jettent leurs poissons moqueurs
tu sais de nos silences le phrasé délicieux
et nos mains d’escales majeures
le moindre de nos gestes libère l’oiseau asservi
de tous les rêves celui de tous les soleils
et je ne sais plus du temps que ce qui joue dans nos élans
qui s’accomplissent et qui claquent en galops serrés
pour s’endormir heureux dans le hoquet
d’un songe de mer
tout se débat en nous humainement accessible
ta lèvre supérieure tremble doucement dans ton sommeil
chacun de tes souffles est un murmure bleu
lancé sur le sable des nuits
penchée là à lire l’instant ressaisi
je me demande encore où vont ceux
qui ne franchissent rien
Barbara Auzou
C’est beau Barbara ! Merci pour ce voyage au plus profond de nos âmes.
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C’est moi qui te remercie ma Filipa…
Belle journée à toi.
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Belle journée à toi aussi Barbara.
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J’adore, Barbara ❤️
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Merci Anita
Je t’embrasse
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😘
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il me touche profondément ce poème…
de toute beauté…
merci Barbara
je t’embrasse très très fort
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C’est moi qui te remercie Francine
je t’embrasse très très fort moi aussi
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à mon humble sentiment Barbara
rien ne se franchi cela se donne bien au-delà
de nos vies et de nos temps impartis
Merci Barbara
je t’embrasse très très fort
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C’est comme cela qu’il faut le lire
Je pensais à cette conscience humble du très grand…Loin de moi l’idée de penser qu’il y aurait des élus en quelque sorte et puis les autres.
Merci Pierre
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