Fugacité CCCLXV

Photo Julie

tellement humains

nous serons coupables d’os et de caresses sur l’aube nette et de quelques plumes qu’on laisse sur le sable pour la nuit se rassurer d’eau douce

coupables d’une musique que l’on entend dans le rêve qu’en soi on en fait et qui mime le murmure des sources

tellement humains que ce gai sentiment de l’absurde que l’amour écrase de tout son poids se méditera longtemps dans l’homme profond

 

Barbara Auzou

7 réflexions sur “Fugacité CCCLXV

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