
les choses menues mesurables
qui s’ébrouent sur le jour
comme de grands chiens mouillés
n’auront pas raison de nous
leurs mots s’entre-dévorent
avant même de toucher
la langue chaude de nos fenêtres
je nage vers toi à perte de vue
dans un supplément d’être
pour habiter le monde de cette autre façon
dont on parle peu soudain
par respect pour ce qui se tait
je risquerai les silences épris de bleu
le velours d’un autre soleil
par peur soudain que ne se perde
cet autre côté du temps
à une pierre pareille que je serre
dans ma main
Barbara Auzou
ah ! que c’est beau…
merci Barbara
je t’embrasse très très fort
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Merci Francine
Je t’embrasse très très fort moi aussi
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Merci pour ce velours réconfortant. 💜
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C’est moi qui te remercie Filipa, je t’embrasse
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